Cyrille MOURTON

Scrabblerama de Décembre 2007


L’ETAT CIVIL : Né le 25 janvier 1974 à Chamalières. Marié à Sophie, 2 garçons : Garrice 3 ans et Louison 6 mois.  Secrétaire à l’Université Paris 5.

 

LE SCRABBLEUR

Depuis...  Le printemps 2006.

A quelle occasion ? Première partie d’initiation au duplicate organisée par le comité d’Auvergne à Villossanges (mon village du Puy de Dôme ou un club vient d’être crée). Raymond Peyret m’a conseillé de m’inscrire dans un club. Je me suis inscrit en open à la Coupe de France Classique où j’ai rencontré Franck et Hannah Maniquant. 15 jours plus tard je me licenciai au H 04.

Le meilleur souvenir : En tant que débutant, j’ai beaucoup de bons souvenirs car tout est nouveau pour moi. Cependant ma qualification pour Troyes après ma lamentable implosion lors de la phase 3 en est un .Je garde aussi un bon souvenir de Vichy.

Le plus mauvais souvenir : Le blitz de Troyes, j’étais 100ème avant la dernière partie, j’ai pris 170 points de pénalité pour erreurs de raccord ou pas de raccord du tout. La spirale infernale.

Le partenaire de paires idéal : Marc Bruyère, qui, quand j’arrive en retard, joue tous les coups au top. Ce n’est qu’une fois que je suis là qu’on commence à perdre des points …

Le plus beau mot de l’ODS : Esperluette       

...et le plus laid : …  Zemstvo. Mieux vaut éviter de le prononcer la bouche pleine.

Une anecdote scrabblesque : En club. Tirage CEEIRTT. A la fin du coup Franck dit : « ce tirage permet 2 scrabbles secs, Etrécit et Rectite, inflammation du rectum.

Une joueuse du club, concentrée sur le jeu dit : - et ça passe ? (Sous-entendu sur la grille)

Et Franck de répondre : - avec de la pommade oui …

Un souhait : compter plus vite … et mieux !

 

L’ÊTRE HUMAIN

Les hobbies : les jeux de lettres, de cartes et de culture générale, le rugby, le foot.

Les auteurs : Les romans de René Fallet, Daniel Pennac, Tonino Bénacquista, sans oublier « pourquoi j’ai mangé mon père » de Roy Lewis.

Les films : La trilogie du Parrain ; « les démons de Jésus » ; « les enfants du Marais » ; « le cœur des hommes » ; « mes meilleurs copains ».

La musique : Benabar , Renaud (des 15 premières années) , Brassens, Les têtes Raides, Noir Désir, Cranberries, Bob Dylan

Les vacances idéales : Avec ma femme, mes enfants et mes amis proches, dans une grande maison à la campagne,  région ensoleillée de préférence, terrain de jeux,  piscine et barbecue obligatoires. Ne prendre la voiture que pour aller acheter « l’Equipe » ou autres emplettes indispensables en vacances.

Le plat ou le type de cuisine préféré : La cuisine traditionnelle, mention pour les cuisses de grenouilles, la truffade et la viande rouge en général, la cuisine italienne aussi.

Une couleur : Le bleu        

Un animal : Le paresseux  

Une époque de l’Histoire : La fin du 19ème, sinon celle de l’après guerre mais la mienne me convient bien aussi.

L’homme célèbre que tu aurais voulu être : Un explorateur ou découvreur de ce monde .

... Et ne pas être : je ne sais pas … Judas

Un leitmotiv, une maxime ou un dicton : Si tu donnes du poisson à un mendiant, il se nourrira une fois, si tu l’apprends à pécher, il se nourrira toute sa vie …

Pêle-mêle, tu aimes..., L’esprit de famille, l’Asm Clermont Auvergne, les vacances idéales, lire, les films de Klappisch, les calanques de Marseille, le vin, Pagnol & Raimu,  les orages d’été, la musique russe, le roller dans Paris le dimanche matin, Jour de foot,

...et tu détestes... : attendre, les jeux vidéos, les taxis parisiens, le blanc d’œuf, les radars,  Pipo Inzaghi, les acteurs qui se pavanent sur les marches du festival de Cannes,

Et pour finir, un extrait d’un livre qui t’a marqué :

-          La cave, mais oui la cave, les amis ! La cave !

-          Quelle cave ?

-          La mienne bordel ! heureusement que Beaujol  a parlé de cave, je l’avais oubliée, ma cave ! et c’est l’autre phylloxéra qu’allait se la goinfrer !

-          Tu nous as fait peur, respira Adrien

-          Si vous saviez ce qu’il y a dedans, vous gueuleriez dix fois plus fort que moi ! vous seriez tous en polka dans la crise cardiaque !

-          Et qu’est ce qu’il y a dedans ?

Que des vins de cadres ! Pas de bibines de restaurant ! Rien que des jajas de compétition pour emmerder les invités de Madame. Tout juste si elle ne laissait pas le prix dessus ! Il a de tout, je sais même plus, des Meursault, des Margaux, des Volnay, des château-Chalon, des Pommerol, des Bouzy, sans parler des roteuses ! Du Dom Pérignon à l’arrosoir !

-          y’a même pas de Beaujolais ? osa lâcher Beaujol déçu, Camadule le fusilla d’un regard chargé à balles dumdum :

-          Pauvre guenille ! Polonais buveur d’essence ! Lamentable cirrhotique ! Tourne 3337 fois ta langue sans papilles dans ta bouche anesthésiée avant de parler de Beaujolais ! On aurait du t’appeler Captain Eau-de Vie de Betterave ! Apprend, épluchure, qu’a part des millésimes exceptionnels le Beaujolais n’engendre que très peu de bouteilles de garde et que, pour l’apprécier encore friand et séveux, il faut le boire dans les deux années de sa sortie du pressoir ! Pas un mot, soudard, pas un blasphème de plus, ou je t’excommunie ! Debedeux ! On fonce la déménager ta cave ?

Extrait de « Le Beaujolais nouveau est arrivé » de René Fallet